Ostéopathie générale

Pour qui ? 
Les personnes âgées, les adultes, les femmes enceintes, les enfants, les nourrissons. 

L’ostéopathie est une thérapie manuelle de première ligne pouvant intervenir dans de nombreuses pathologies telles que pour des troubles de l’appareil locomoteur, du système périphérique, mais pas que … 

L’ostéopathie peut également agir au niveau viscéral, en d’autres termes, elle permet de restaurer la mobilité des fascias, des organes et permet ainsi de retrouver leur dynamisme. 

L’ostéopathie intervient aussi pour des douleurs liées à l’articulation temporo-mandibulaire, à la grossesse et/ou post-partum. 

Pour la petite anecdote, une patiente est venue à mon cabinet pour une douleur à la mâchoire, plus précisément au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire gauche. Ayant reçu un coup sur la joue quelques jours plus tôt, elle éprouvait de grandes difficultés à ouvrir la bouche. Lors de la consultation, aucun drapeau rouge n’a été constaté. Les différents systèmes ont été observés afin de m’assurer de la bonne prise en charge de la patiente. Certaines pathologies, qui sortent du cadre de l’ostéopathie, peuvent donner des douleurs dans cette région, il est donc important à ce moment-là de référer le patient vers un thérapeute adéquat. L’examen physique a permis de montrer des tensions musculaires importantes au niveau du temporal et masséter gauche, ainsi que des douleurs lors de l’ouverture buccale, de la diduction droite, et de la propulsion. L’ouverture buccale de la patiente, sous le seuil de la douleur, était inférieure à 50 mm, alors qu’une ouverture buccale normale sans douleur va jusqu’environ 50 mm. Dans un premier temps, j’ai pris contact avec la patiente à l’aide de techniques douces qui lui ont permis de se relâcher. Ensuite, j’ai continué le travail de relâchement à l’aide de triggers point sur les masséters et de points Jones au niveau du digastrique, du temporal, ptérygoïdien, des muscles du plancher buccal. Après, les techniques de mobilisation décompressive en distraction bilatérale, les techniques de mobilisation en glissement antérieur et latéral, et la correction myotensive des ptérygoïdiens ont été pratiquées. La séance s’est terminée en allant voir les cervicales. À la fin de la première séance, la patiente ressentait déjà moins de douleur et ouvrait plus facilement la bouche. Lors de la deuxième séance, elle était ravie d’avoir constaté l’absence de douleur et d’avoir retrouvé toute son amplitude.